mardi 15 mars 2011

Keystone, Colorado - Deuxième journée de ski

Retour à Keystone et deuxième jour de ski en perspective. La journée ne commence pas sous les meilleurs auspices. Il neige à gros flocons et il fait un froid de canard.



Heureusement, vers 11h le soleil fait enfin son apparition et le ciel se dégage. Ce qui me permet de faire de bien meilleures photos de la station et des pistes.








La neige est toujours extra et même s'il y a beaucoup plus de monde que la dernière fois, en allant sur les pistes plus difficiles on est pratiquement sûr de ne croiser personne.




Toujours les pistes pleines de bosses.










Voilà pour les photos de mon séjour dans le Colorado. Après, j'ai du reprendre la route de Stillwater. La route était toujours aussi longue.

La prochaine fois, je dois avoir de vieilles photos du Colorado qui traînent, j'en posterai quelques unes.

A très vite.

dimanche 13 mars 2011

Denver le dernier dinosaure...

On continue le séjour au Colorado par le concert d'Immortal à Denver. Autre raison (parmi les nombreuses) qui ont motivé ce voyage. Je n'ai malheureusement pas de photos perso du concert (vu la taille de la salle croyez-bien que je le regrette) et comme je suis une feignasse, je me contente de coller, une fois de plus, de copier le report que j'ai écrit pour Heavylaw.

Me voilà donc, transie de froid, devant le Summit Music Hall en plein centre-ville de Denver, ce jeudi 24 février, en train d’attendre fébrilement que s’ouvrent les portes qui me conduiront une fois de plus au groupe le plus iconoclaste de la scène black metal. Les joyeux drilles d’Immortal ont quitté leur Norvège natale le temps de 6 dates aux Etats-Unis. Ils sont accompagnés par Absu et à en juger par la longue file d’attente qui grelotte devant les portes de la salle,Abbath, Horgh et Apollyon sont attendus de pied ferme.


A 20 heures, les organisateurs laissent entrer la foule mais il faudra encore attendre une heure avant qu’Absu ne monte sur scène pour 45 minutes d’un show énergique et un peu perché. Peu familière du groupe texan (oui un groupe texan de black metal c’est bizarre), j’ai été suprise de découvrir que le batteur qui trône au milieu de la scène, est en fait le chanteur lead de la formation. C’est suffisamment rare pour être observé. Le bougre, coiffé d’un bandeau à paillettes du plus bel effet qui le fait ressembler un peu à un professeur de gymnastique des années 90, est tout simplement déchaîné. Il roule les yeux et harangue la foule comme un beau diable, signalant au passage qu’en 20 ans de carrière c’est la première venue d’Absu à Denver. C’est bien simple on ne voit que lui. Le bassiste et le guitariste font pâle figure à côté. Et comme si ça ne suffisait pas, on n’entend que lui également : le son de la batterie est tellement mis en avant qu’il en vient presque à étouffer le son de la guitare qui ne redevient audible que durant les solos. Absu propose devant une salle enthousiaste un concert de très bonne facture, bien rythmé. Les chansons trouvent leur écho dans la foule qui lance les premiers pogos, histoire de s’échauffer. On passe un bon moment, sans s’ennuyer, devant le black metal un peu bizarre des américains. Une bonne découverte.

Avant d’aller plus loin, il faut vraiment que je vous parle de la salle. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en me rendant à Denver mais je pensais en considérant le nombre ridicule de dates de la tournée, la taille du pays, le nombre d’habitants mais aussi mes rencontres précédentes avec le groupe (à chaque fois lors de festivals européens) que le concert allait se dérouler dans une salle assez conséquente. Et bien il faut croire que j’étais en plein rêve ou que je surestimais grandement la notoriété d’Immortal outre-Atlantique à moins que ce ne soit la notoriété du black metal du tout court qui soit en cause. En effet, quelle ne fut pas ma surprise de constater que j’allais assister à un concert d’Immortal dans une salle plus petite que le Transbordeur, dans une salle vraiment minuscule, en tout cas bien plus petite que tout ce que j’avais pu imaginer. Immortal devant 500 personnes, pas de fosse, Abbath à moins de 6 mètres de moi, je crois rêver !


Mais revenons à nos moutons : les balances sont expédiées et peu de temps après que Absu a quitté les planches, les rois de Blashyrkh font leur apparition devant un public qui leur mange déjà dans la main. Dans une atmosphère brumeuse, sous les projecteurs blancs et bleus, Immortal entame son set sans surprise avec “All Shall Fall” avant d'enchaîner directement avec “Sons of Northern Darkness”. La foule répond immédiatement au groupe et cette bonne humeur va durer tout le long du set. Abbath et ses compères sont en grande forme. Fidèle a lui-même le meneur d’Immortal nous gratifie des petites grimaces dont il a le secret. A ses côtés, Apollyon n’est pas en reste et viendrait presque voler la vedette au charismatique leader tant il adopte la philosophie (et les postures) Immortal. Horgh est, comme toujours plus discret derrière son instrument ; il laisse le soin à ses deux acolytes d’assurer le spectacle. Pendant 1h25, Immortal va dominer Denver sans aucune difficulté. Sans les écrans géants, en contact presque direct avec la foule, Abbath et Apollyon vont se révéler très à l’aise, on pourrait même dire sincères et toujours aussi déchaînés. Tous les deux très appliqués dans leur rôle de boute-en-train, les deux musiciens enchaînent les poses et les mimiques dans la bonne humeur. Côté setlist, les classiques sont de sortie : “Tyrants”, “One by One”, “Withstand the Fall of Time”, “Solarfall”, “Grim and Frostbitten Kingdom” or encore “Damned in Black” alternent avec les titres plus récents du dernier album. Ces derniers sont toujours un peu de trop mais, quand, lors du rappel,Abbath annonce l’emblématique “Blashyrkh”, on se dit qu’on ne peut pas rêver mieux. Enfin si, on peut toujours mais ce serait vraiment vouloir couper les cheveux en quatre à tout prix. Finalement, “The Sun No Longer Rises” sonne le glas du concert et sous les vivas du public nos trois norvégiens préférés quittent la scène. San Antonio les appelle. Mais, nous à Denver, restons quelques instants à ce grand groupe qui vient de nous émerveiller dans cette salle décidément trop petite pour son immense talent.

Désolée, je n'ai malheureusement aucune photo du concret mais vous pouvez en trouver de très bien à cette adresse, prises par Aaron Thackeray.

Setlist:
All Shall Fall
Sons of Northern Darkness
The Rise of Darkness
Damned in Black
Hordes to War
Solarfall
Norden on Fire
In My Kingdom Cold
Tyrants
Grim and Frostbitten Kingdoms
Withstand the Fall of Time
One by One
Blashyrkh (Mighty Ravendark)
The Sun No Longer Rises

Après cet entracte musical, retour à Denver où je n'ai pas pu m'empêcher d'aller visiter le muséum d'histoire naturelle parce que j'aime toujours aller dans ce genre de musée même si ça grouille de gamins qui hurlent et qu'on voit toujours le même genre de choses. Il y a les traditionnels animaux empaillés. A Denver, ils se focalisent sur la faune d'Amérique du Nord. Logique.







Sans surprise, la partie égyptologie est plus pauvre. Elle s'articule en fait autour de deux pauvres momies rapportées (achetées) d'Egypte par de riches touristes de Denver.


Heureusement, la partie sur les dinosaures était beaucoup plus intéressante. Il faut dire que dans le coin, ils sont nettement plus calés en dinosaures qu'en momie. Au moins, ils n'ont pas acheté les squelettes lors de leurs vacances. Et puis l'occasion de parler de dinosaures à Denver ne se refuse pas.



Le squelette du stégosaure a été retrouvé, complet, non loin de Denver.







Les expos étaient plutôt bien foutues. Et il y avait plein d'animations et d'explications ludiques pour les enfants (et les adultes aussi).



La partie de l'exposition sur l'espace était aussi très bien faite : on voit que le programme spatial américain se veut à la pointe de la technologie. Même si ça a parfois des petits airs de propagande.


Par contre, ils devraient mettre à jour leurs panneaux.


Enfin quelques photos du musée qui, comme tout muséum d'histoire naturelle qui se respecte, à des squelettes pendus dans les airs.






Voilà c'est tout pour aujourd'hui. La prochaine fois, retour au ski.
A très vite.

samedi 12 mars 2011

Keystone, Colorado

Allez histoire de ne pas laisser mon blog mourir à petit feu, voilà quelques photos de mon week-end à Keystone au Colorado.

Après 12h de route depuis Stillwater, à traverser les riants paysages du Kansas, où on s'ennuie ferme (il faut le dire), j'arrive à Keystone sous la neige et le froid. Dire que je viens de quitter Stillwater où le printemps a déjà fait son apparition ça fait bizarre.

Le lendemain direction les pistes de ski. L'occasion de vérifier à quel point, le ski est un loisir cher ici. Je vous laisse admirer les prix.


Le soleil n'était pas vraiment de la partie. Il a même neigé une grande partie de la journée. Il faisait aussi plutôt froid mais ça valait quand même le coup parce que la neige était excellente, les pistes aussi et il n'y avait pas trop de monde.



Quelques petites remarques: comme on peut le voir (un peu) sur les photos avec des télésièges, il n'est pas obligatoire de baisser la barre de sécurité. Et même si les télésièges sont un peu moins haut que ceux sur lesquels j'ai pu monter en France, c'est étrange, surtout pour une fille qui rêve très souvent qu'elle tombe d'un tel appareil.

De plus le système des pistes est légèrement différent du notre. Au lieu d'avoir vert-bleu-rouge et noir, les américains ont vert-bleu-noir et double noir.


La station est vraiment jolie mais forcément avec un temps pareil, on ne s'en rend pas trop compte.


Voilà un piste noire (rouge pour nous donc) au milieu des sapins. Je ne sais pas si on voit bien mais y a plein de bosses partout.




Sur la fin de la journée, le temps s'est un peu découvert.





Quelques vues sur la station, juste avant de rentrer.


Enfin la station de plus près.




Et puis pour finir cette première série, une photo de ma voiture de location qui était d'un blanc étincelant avant son petit séjour dans le Colorado.


La prochaine fois concert à Denver et visite de musée...
A très vite.