Autant vous le dire tout de suite, porter un t-shirt Down à la Nouvelle Orléans pour attirer Phil Anselmo, ça ne marche pas du tout. Mais c'est un détail : après un court arrêt à notre hôtel, nous voilà donc tous partis pour passer la soirée dans les rues de la ville. Enfin, quand je parle de "rues" au pluriel, je devrais plutôt le dire au singulier. En effet, notre destination est la rue Bourbon dans le quartier français, une sorte de mélange entre la rue de la soif et le quartier rouge d'Amsterdam.
Dans cette rue, il est autorisé de marcher avec son verre à la main (s'il est en plastique). On a donc testé une sorte de granita à la fraise et alcoolisé à boire dans un verre "bouffon" que Toy vous présente trois photos plus bas. Les garçons sont restés à la bière, ils ne voulaient pas boire de truc rose.
Ci-dessous un petit aperçu de la rue, de chaque côté des bars, des boites de jazz, des magasins de souvenirs et des boites de strip-tease. Il y a toujours du monde de jour comme de nuit. Si bien qu'il flotte parfois dans l'air une légère odeur de Wacken.
Comme on est dans le quartier français, il y a forcément pas mal de magasins qui veulent sonner français. On trouve d'ailleurs des boutiques qui vendent des produits de Provence ou de Bretagne. Traverser l'océan pour trouver les mêmes nappes décorées d'olives qu'en France c'est quand même un peu triste ! Mais il reste toutefois un peu d'exotisme au milieu des assiettes importées de Perros-Guirrec : la langue Cajun reste souvent un mystère comme sur cette enseigne qui ressemble à la mise au pluriel de l'expression "fais dodo Colas mon petit frère" sans être tout à fait ça.
A la Nouvelle Orléans, on voit le symbole de la fleur de lys de partout. Sur les drapeaux, les t-shirts, les sacs, les tasses, les bottes en caoutchouc, de partout je vous dis...
Nous avons traversé la rue Bourbon en long en large et en travers. Et bien sûr on a pris pas mal de photos (du coup on a toutes les trois pas mal de clichés qui ressemblent à celui du dessous ^^).
Une photo de groupe !
Ensuite on a eu faim (oui je sais c'est passionnant) on a trouvé un restaurant dans la rue où nous étions (on avait un peu la flemme de marcher mais surtout on avait tous très faim) pour gouter une première fois la cuisine Cajun. On avait en plus une vue imprenable sur les passants.
Malgré les explications d'Andrew, on a mis trois heures à choisir.
Malgré les explications d'Andrew, on a mis trois heures à choisir.
Et en attendant que les plats arrivent, certains, au lieu de profiter de la vue, inspectaient déjà leurs appareils.
Finalement les plats sont arrivés. Le jam-balaya était un peu épicé mais c'était vraiment très bon. Sauf le pain de mon sandwich au poisson-chat. Mais il faut dire que ce n'était pas vraiment du pain.
Après avoir mangé, nous sommes retournés faire un tour. Nous avons découvert la coutume locale pour gagner des colliers. A savoir montrer ses seins ou ses fesses à ceux qui attendent au balcon. Non, dans le groupe, personne n'a essayé...
Pour mon plus grand plaisir, on a assisté au retour des seringues à la jello. Même si on pose avec et qu'on a l'air très content, on les a discrètement vidés dans une poubelle sur le chemin.
Sauf Andrew qui a "bu" le sien d'une traite ! On a aussi croisé un endroit avec des soutiens-gorges accrochés au plafond.
Nous sommes allés écouter du jazz dans un bar : à la Maison Bourbon.
Nous avons changé de bar pour aller écouter un autre groupe. Toy a dansé avec un monsieur qui nous a offert à toutes les trois un collier comme il porte sur la photo.
Cette photo de Toy et Richard qui posent à côté d'un policier à cheval est dédicacée à Rémi. Je sais que ça lui fera plaisir.
La soirée s'est terminée et nous avons laissé les garçons continuer sans nous et nous sommes rentrées à l'hôtel sans plan et sans nous perdre mais en prenant beaucoup de photos (surtout pour un aussi petit trajet).
Ainsi s'est achevée notre première journée de vacances. La prochaine fois, toujours la Nouvelle Orléans mais de jour cette fois !
A très vite.
A très vite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire